Les Maisons de la Culture
La Maison de la Culture du Cher propose des spectacles, films et expositions de qualité tout au long de l’année.
Outre l’Auditorium, le théâtre Jacques-Cœur et le Hublot à Bourges, la programmation est parfois délocalisée. Ainsi, le public Sancerrois (à Sancerre ou Saint-Satur) peut avoir accès à la culture “à domicile”.
Tous les renseignements sur le programme, les horaires, les tarifs sur MCBourges.
Etre à proximité de la Nièvre est un atout culturel certain.
En effet, la Maison de la Culture de la Nièvre à Nevers propose, elle aussi, une programmation très variée : humour, arts visuels, danse… et délocalise aussi ses spectacles, notamment à Cosne-sur-Loire.
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Histoire
Dès l’époque carolingienne un petit village à flanc de coteau, groupé autour de l’église Saint-Romble, fut nommé par déformation populaire du même mot, Saint-Cère, qui donnera Sancerre.
Étienne de Champagne, Premier Comte de Sancerre, construisit au XIIème siècle un château-fort au point culminant de la colline : instinctivement une ville haute s’établissait, recherchant sécurité et protection. Il ne tarda pas à fortifier la ville d’une épaisse muraille, qui joua un rôle prépondérant au Moyen-Âge : Sancerre l’imprenable, surveillant la Loire.
Guerre de Cent ans, guerres de religions, siège mémorable de la cité – devenue huguenote – durant sept mois en 1573 (13 janvier – 19 août), soulèvement royaliste dit « La petite Vendée Sancerrois » pendant la Révolution, furent les événements les plus marquants de son histoire du XIIème siècle à la fin du XVIIIème siècle.
A partir de cette période, Sancerre n’était plus qu’une cité humiliée qui perdit son importance stratégique et dût se soumettre aux lois de l’État malgré son caractère frondeur.
En ce début de troisième millénaire, Sancerre demeure une cité où il fait bon vivre et qui se découvre toujours avec beaucoup de plaisirs à travers ses petites rues moyenâgeuses, étroites et pittoresques, aux noms qui chantent.
Bibliographie
Le livre le plus récent qui donne un aperçu synthétique de l’histoire de Sancerre est l’ouvrage de Jacques Faugeras, Sancerre, deux mille ans d’histoire, Editions du Terroir, 1998.
De nombreuses autres études, anciennes ou n’envisageant que partiellement le passé de Sancerre présentent un intérêt :
- Angélus, Guide illustré du touriste dans le Sancerre d’autrefois et d’aujourd’hui, 1937, réimpression par Le Livre d’histoire, 2010.
- Berthomier Roland, Maudry Simon, Sancerre et ses environs (1891-1939), Editions Sutton, 2009.
- Bonnet Jean-Claude, Sancerre à travers la vie et l’œuvre de Maurice Supplisson, Maury Eurolivres 2004.
- Bonnin Léopold, Le Livre d’or de la Ville de Sancerre, 1879, édition originale du manuscrit par A à Z Patrimoine, 2009.
- Buhot de Kersers, Le Canton de Sancerre, Histoire et statistique monumentale du département du Cher, 1895, réimpression par Res Universis, 1993.
- Malfuson Abraham, 1573 Sancerre, L’Enfer au nom de Dieu, 1826, nouvelle édition présentée par Frank
- Lestringant et René Vérard, Regain de lecture, 2008.
- Mareuse André, Chavignol-en-Sancerre, Chroniques d’un charmant village, Librairie Poisson, 1947.
- Née Henri, Le Protestantisme à Sancerre, sa place dans l’histoire de France, Editions de la Barbaudière, 2006.
- Poupard Vincent (abbé), Histoire de Sancerre, 1777, réimpression par Le Livre d’histoire, 1996.
- Saclier de la Bâtie Gérard, Vendée sancerroise 1796, Société de Presse Berrichonne, 1971.